Un appel à l’action
Quand il a acheté son Can-Am Defender HD10, Aaron Sykes l’a stationné à son chalet perché dans la montagne, au-dessus du lac Pillsbury dans le nord de la Californie. Il avait tout de suite trouvé que c’était le véhicule parfait pour se déplacer dans les sentiers escarpés de la forêt nationale Mendocino, dans la chaîne de montagnes côtière. Au début, le nouveau véhicule côte à côte était plutôt destiné à la famille et aux amis pour jouer dans la neige, se souvient-il. Il ne s’attendait pas du tout à sauter dans l’action à bord de son VCC!
Le lac Pillsbury est une petite communauté tranquille comptant moins de 300 habitants. Mais quand les feux de forêt se sont déclarés en août 2020, plus de 1 000 pompiers ont débarqué en ville pour combattre ce qui était en train de devenir le plus important incendie de forêt de l’histoire de la Californie.
Étant lui-même pompier volontaire, Aaron n’a pas hésité à passer à l’action et à proposer son aide aux Services forestiers nationaux qui venaient de réaliser que leurs véhicules n’allaient jamais pouvoir affronter les chemins abrupts des montagnes. Avec son Can-Am Defender, Aaron leur proposait le meilleur moyen de se déplacer dans ce terrain exceptionnel. Alors que le feu s’approchait, lui et son équipe de pompiers volontaires ont été appelés en renfort pour aider les autorités à se familiariser avec la région et à trouver les meilleurs moyens pour la défendre.
Capable d’aller où les autres ne passent pas
Dès le premier jour, les pompiers se sont intéressés au véhicule d’Aaron. « C’était de loin la meilleure option pour sillonner les chemins près de l’incendie », explique-t-il. Lui et son Can-Am Defender sont devenus des ressources logistiques clés dans sa région.
En plus de faire la cartographie de tout le bassin du lac Pillsbury, Aaron a commencé à transporter du matériel le long des contrefeux, dans des sentiers extrêmement escarpés, créés par les bulldozers des pompiers. Le Defender pouvait se rendre là où les camions n’avaient aucune chance. Aaron se souvient d’avoir amené les commandants d’incident près des contrefeux pour qu’ils voient tout le travail qui avait été accompli et ce qu’il restait à faire. « Ils n’étaient pas habitués d’être si près de l’action, dit-il. Leurs camions ne peuvent jamais se rendre si loin. »
Un dur de dur
Jour après jour, le Defender d’Aaron accueillait des pompiers, des tuyaux et de l’équipement lourd, et les transportait entre les différents camps. Les pompiers gagnaient un temps fou, n’ayant plus besoin de se rendre aux premières lignes en marchant en forêt. Les pompiers pouvaient d’ailleurs bénéficier des talents de conduite d'Aaron de par son passé lors de championnats nationaux hors-route et de "rock-crawling". Il a en effet pris part à des compétions particulièrement éprouvantes comme la course Baja ou encore King of the Hammers.
« On passait souvent dans des sentiers mal définis vraiment très abrupts, dit Aaron, avec un sourire en coin. Je peux vous dire que j’ai vu pas mal de jointures blanches à bord de mon Defender! Les pompiers que j’emmenais avaient les yeux bien ronds, alors qu’ils n’ont habituellement peur de rien! »
Quand il n’était pas libre, Aaron prêtait son Defender à un membre de l’équipe. Si tous n’étaient pas à l’aise au début puisqu’ils n’avaient jamais conduit un véhicule côte à côte, ils se sont vite habitués au nouveau véhicule grâce aux conseils d’Aaron.
Jamais d’échec à l’horizon
Trois semaines et près de 700 kilomètres plus tard, Aaron et son Defender ont contribué à maîtriser l’incendie colossal qui ravageait sa communauté. « Ce n’est pas une exagération de dire que mon Can-Am a été l’outil de prédilection des Services forestiers nationaux pour faire arriver les choses vite et bien, explique Aaron. On n’a pas été facile avec le Defender, et jamais il ne nous a laissés tomber. Grâce au HD10, on a pu accéder à des terrains reculés avec de très grosses charges, probablement plus que ce qui était recommandé. Mais c’était une sensation extraordinaire de pousser une machine à la limite de ses capacités en sachant qu’elle allait tenir le coup et nous ramener en sécurité à la fin de la journée. »
Toujours en admiration de son véhicule. « Je m’attendais à ce que quelque chose brise, confie-t-il. Mais ça n’est jamais arrivé. » En fait, quand il a enfin pu se rendre chez son concessionnaire Can-Am pour une inspection et un entretien, Aaron s’est fait dire que tout était en ordre et qu’il n’y avait pas de problème.
Comme un neuf après les feux
Alors qu’il connaît bien le milieu hors route professionnel et ce qu’un sport aussi extrême demande aux véhicules, Aaron a été agréablement surpris par la fiabilité de son Can-Am Defender. « Je ne peux pas vous dire combien j’étais heureux de pouvoir compter sur le filtre à air de qualité industrielle, dit-il. Je le nettoyais à l’air comprimé deux fois par jour pour m’assurer que le moteur recevait l’air propre nécessaire à son bon fonctionnement. » Toute une révélation quand on connaît les sentiers poussiéreux de fumée de cendre sur lesquels il roulait plus de 12 heures par jour! Ajoutez à cela l’air chargé de suie et vous obtenez un filtre à air qui a fait le travail de manière admirable.
Quand on demande à Aaron ce qu’il aurait souhaité avoir de plus sur son Defender, il réfléchit un moment. « Je ne pense pas à grand-chose, honnêtement, avoue-t-il. Peut-être des supports, des demi-portes ou une barre lumineuse. Puisque qui n’aime pas avoir plus de lumière quand il fait nuit? »
Un choix qui s’impose
Véritable pro, Aaron est un ancien champion national de course hors route, ayant participé à des courses dans tous les coins des États-Unis en en VCC pendant de nombreuses années. Il n’a toutefois découvert les Can-Am que récemment, lors de la course King of Hammers. Mais même s’il ne connaissait pas la marque, il s’est vite rendu compte que Can-Am se démarquait d’autres fabricants de VCC, notamment en ce qui a trait à la garde au sol. C’est d’ailleurs cette caractéristique qui lui a fait arrêter son choix sur le Defender, avec sa garde au sol supérieure aux autres modèles. Aujourd’hui, il ne regrette pas son choix. Sa communauté est extrêmement fière de lui.
Quand on lui demande de résumer son expérience, Aaron dit humblement qu’il avait le bon véhicule pour la bonne situation au bon moment. On pense que tu peux ajouter « avec la bonne personne » à l’équation, Aaron!