Fassiotto a pris goût à la chasse à l’arc, une méthode plus difficile que la chasse au fusil car elle exige plus de rigueur et d’habileté.
« Il y a quelques années, un élan s’est approché à un mètre de nous », raconte Kelby. Son groupe est heureusement resté calme, n’a pas bougé, et la bête s’est finalement éloignée. « Lorsqu’ils s’approchent, ils viennent soit pour vous combattre, soit pour s’accoupler avec vous. L’un des deux va se produire, alors vous devez être le premier à frapper. Ça fait réfléchir. »
Mais pour Fassiotto, ce n’est pas qu’une question de chasse aux trophées. Le travail qu’il fournit pour s’améliorer en tant que chasseur s’inscrit dans le respect de ses proies et du bien-être des animaux.
« On s’entraîne toute l’année pour tirer une seule fois et abattre l’animal du premier coup. C’est pour cela qu’on s’entraîne : pour viser juste. L’idée n’est pas de les blesser ou quoi que ce soit, mais plutôt de rendre ça le plus paisible pour eux. »
« Et le côté positif, c’est que si vous finissez par atteindre votre cible, vous avez de la viande fraîche gratuitement pendant la moitié de l’année. Cette partie de la chasse que les gens ne comprennent pas vraiment. »