Nous savons que vous venez de finir votre tout premier rallye tout-terrain, racontez-nous votre expérience.
C’était absolument incroyable! Les premiers jours m’ont vraiment ouvert les yeux, car c’était tellement différent de ce à quoi j’étais habituée, surtout quand j’ai vu la taille des dunes de sable à Abou Dabi. Conduire là-bas était si amusant. J’ai adoré cette sensation, l’aventure et le défi des longues étapes. C’était vraiment différent de tout ce que j’ai pu expérimenter jusque là et je dois dire que je suis déjà accro.
Quels moments vous ont marqué pendant ce rallye? On veut tout savoir, les bons côtés, les mauvais, les plus stressants...
Je pense que le deuxième jour m’a particulièrement marquée, parce que c’est ce jour-là que j’ai découvert les immenses dunes. On aurait dit des montagnes, c’était à couper le souffle. Les premières traversées ont été stressantes! J’étais impressionnée par la capacité du véhicule Can-Am à franchir les dunes, et après, j’ai commencé à apprécier. Être là-bas, sur le terrain, c’était presque irréel. Il y avait des dunes à perte de vue, si bien qu’on avait l’impression d’être sur une autre planète – à part quelques chameaux qui passaient par-là de temps en temps!
Comment la course en Australie se compare-t-elle à ce que vous avez vécu au Moyen-Orient?
C’est très différent. Le désert, le sable... ça ne ressemble en rien aux rallyes que j’ai pu faire en Australie. Mais ce qu’il y a de bien avec le sport automobile, c’est que, quel que soit l’endroit où l’on se trouve, l’entraide entre les équipes est toujours la même. De de côté-là, j’ai vraiment eu l’impression d’être chez moi, mais dans un autre pays.